Na.Pi.Po - le chronomètre à fondu

Tout nous relie, nos engagements et nos retraits. Je suis saisie de stupeur face à ce monde de moins en moins providentiel. Cet effroi, je choisis de le fixer le plus souvent au travers de visages réalistes ou pas, figés ou effarés. Je pourrais aussi bien dessiner les murs qui nous séparent : Jérusalem, Berlin, Mexique, Chine, frontières, groupes ethniques, groupes sociaux, haies de jardin, peau, corps, paroles frauduleuses ou absentes… Pour passer de l’un à l’autre, je change ma tenue au grès d’intimes contextes qui font de moi une surface réfléchissante ou spongieuse.

Nathalie Poueyto †